mercredi 24 décembre 2014

Noël

Noël, c'est recevoir chez soi, et partager un repas ensemble. Un des moments que je préfère, c'est avant l'arrivée des invités, dresser une jolie table. Cette année, j'ai trouvé ces deux petits anges. J'ai ajouté deux  chandeliers sobres avec des bougies argentées sur la nappe blanche, nappe brodée par ma grande tante qui portait jeune fille les mêmes initiales que moi.

dimanche 21 décembre 2014

Fleur de Noël

Les enfants n'ont pas voulu de sapin de Noël. Alors j'ai misé sur une fleur rouge : cet amaryllis qui  s'ouvre chaque jour davantage.


Aujourd'hui c'est l'anniversaire de mon petit frère : pour entamer cette nouvelle dizaine, voici les orchidées de la maison, 4 ans et demi que cette orchidée aime son emplacement près de la baie vitrée (lumière et température idéale).
 

mercredi 17 décembre 2014

Bricoleur

Dernièrement, F. passionné de rubik's cube s'est acheté un cube de compétition. Le week-end dernier, il était tout content, il a réussi à a faire son rubik's cube en moins de 30 secondes. Quelle dextérité dans les mains.


Depuis la rentrée, il a converti son bureau de collégien en établi. Il y fait du bricolage. C'est là qu'il stocke ses divers rubiks' cubes, qu'il les démonte.  E. lui a même acheté une scie , lui a prêté son cutter car il coupe, scie, colle de nouvelles faces et ainsi obtient un cube customisé.


Les livres d'école, le Gaffiot et compagnie ont trouvé refuge ... sous le bureau. Il est urgent d'aménager des étagères.

jeudi 4 décembre 2014

Février 40

Hier je suis allée voir Mamynette qui réapprend le quotidien après 4 mois d'arrêt forcé suite à une chute malencontreuse. Elle adore me raconter des choses du passé. Hier elle avait mis de côté ces images :


C'est son papa qui pendant la 2ème guerre mondiale en février 1940 lui avait écrit ses petites cartes. Elle me disait que son père avait eu le prix du dessin et le prix d'écriture, j'ignore en quelle classe, en primaire je suppose. Alors il se mettait en scène, de profil avec son cache-nez. Ou l'on voit que ces cartes ne disaient rien de ce qu'il vivait, sans doute pour échapper à la censure, car toutes les cartes portent l'inscription "Franchise militaire".

Comme il aimait dessiner, il créait de jolies cartes qu'il envoyait à sa fille alors âgée de 5 ans. Sur cette carte mamynette portait une choupette (c'était la mode) qu'il a fort bien reproduite. Il y avait aussi une 4ème carte non coloriée, représentant un paysage sans couleurs avec le petit mot "voilà un dessin fait par Papa pour que tu le mettes en couleur". Incroyable.


vendredi 17 octobre 2014

Rouge Bali

Quelques minutes auparavant, nous étions dans le tumulte de la ville, au coeur d'Ubud et c'est pourtant au calme, dans la rue Jalan Bisma que nous passerons trois nuits : à Rouge Bali.


Ici, rien n'a été laissé au hasard par les deux propriétaires français. C'est un mélange de tradition et de modernité, design avec une couleur dominante le rouge.


Nous sommes dans une des six villas et apprécions la piscine et le wifi.


Les chambres sont spacieuses et la salle de bain immense.


jeudi 16 octobre 2014

Le fel

Après la visite de l'atelier, nous flanons dans la galerie et le magasin avec ses poteries d'artistes du monde entier. E. n'est pas très attiré par les poteries utilitaires mais il a "flashé" sur une céramique de Kim Jin Eui artiste coréen. Ce dernier applique des bandes colorées, de différentes largeur, de différentes couleurs, des tonalités voisines comme le gris et le noir et des tonalités contrastées avec le rouge. Illusions d'optique fascinantes.


Peu de temps après sur un toit lors de la promenade dans le village du Fel, que vois je ?  une girouette de la poterie du Don.


Nous marchons dans le vignoble en terrasse. Le paysage est magnifique.



mardi 14 octobre 2014

Ateliers du Don

Cet été, nous sommes allés avec un groupe d'amis visiter la poterie du Don dans l'Aveyron entre Entraygues et Montsalvy. L'architecture rappelle les pots fabriqués avec un tour.


Kélian, le fils de Suzy Atkins, celle qui est à l'origine de ce lieu est devenu lui aussi potier. Il a tourné en direct pour la plus grande joie des enfants et aussi des adultes. Mais le plus impressionnant pour moi, c'était le four que son père ingénieur Nigel a totalement conçu. Regardez la taille de la porte !


Difficile d'imaginer le temps qu'il faut pour remplir un four de pièces à cuire aussi grand, les aléas d'une panne de courant EDF ou l'étape de consolidation à effectuer après chaque cuisson car les briques changent de volume. Suzy Atkins est mondialement connue pour l'utilisation du sel sur le grès : une technique particulière qui donne cette couleur bleu à l'intérieur du four.


Observez bien ces girouettes vues dans un coin de l'atelier.

dimanche 12 octobre 2014

Yin Yang

Hier l'aîné est rentré de son cours de poterie avec un yin yang, fait de 4 pièces.  Très réussi.


Il a aussi rapporté un objet curieux rouge, à première vue ça ressemble à un petit pont asymétrique. Pour lui c'est un carré qui plonge pour se transformer en une ligne. Pourquoi pas ?

Ils ont rejoint les boites, d'ailleurs vous n'aviez pas vu la boite de sucre réalisée l'an passé. Ici, vous trouverez l'histoire de la première boite.


mardi 30 septembre 2014

Direction Ubud

Ca y est, nous avons dit aurevoir à Oda notre guide javanaise. Maintenant, nous sommes seuls avec le chauffeur qui ne parle ni français, ni anglais. Le chemin pour aller au centre de l'ile de Bali me paraissait simple, j'espérais visiter le site Tanah Lot. Mais je vois bien que la mer n'est pas à notre droite mais à notre gauche. Pas de doute, le chauffeur roule vers le nord. Quelle idée bizarre que de passer par le nord pour atteindre Ubud, cela implique de traverser la montagne. J'essaie de montrer la carte au chauffeur et là nous comprenons qu'il ne sait pas lire et qu'il ne connait pas bien cette île.



Heureusement E. a préparé un papier avec l'adresse de l'hôtel. Et cela va beaucoup servir, à plusieurs reprises, le chauffeur s'arrête et montre le précieux sésame puis il poursuit la route. Nous empruntons la route qui traverse Bali du nord au Sud puis nous nous accrochons, ca tourne et la pente est raide dans la montagne, région fraîche et brumeuse. Nous faisons une halte près du lac Danau Buyan.



Il est vrai que sans notre chauffeur, nous ne serions jamais allés nous perdre dans la montagne. Le long de la route des femmes vendent des fraises qui me font envie. Nous continuons notre périple (4 heures de route en tout depuis que nous sommes sur le sol balinais). A force de déchiffrer les écritures le long de la route, nous comprenons que ça y est nous sommes à Ubud. Reste à trouver le centre-ville et l'hôtel. Sur la rue Monkey Forest, nous sommes pris dans les embouteillages et avons le temps de voir les singes. Nous sommes tout près du but.

dimanche 28 septembre 2014

Traversée vers Gilamanuk

La veille, Oda nous a prévenu : le rendez vous pour le départ est programmé tôt. Le lendemain, nous emprunterons un ferry à destination de l'île de Bali mais auparavant nous devrons patienter 3 heures avant de monter dans le ferry.


Arrivés à l'embarcadère, notre chauffeur prend une file particulière, non encombrée, puis il s' arrête à un poste de police, discute et distribue largement des billets ici et là et comme par enchantement en 10 minutes, nous voilà dans les entrailles du ferry. Oda notre guide est très gênée par cette manière de faire.

Au début de nos promenades en voiture, nous avons observé un autre chauffeur donner un billet à un homme sur une voie très empruntée qui avec ses drapeaux rouges a arrêté en un rien de temps tout le flux de circulation afin que nous puissions tourner à droite (là-bas les voitures circulent à gauche).


Sur le pont, de nombreuses personnes sont là car elles partent travailler à Bali ; la majorité d'entres elles est en scooter. Une voiture coûte 100 000 000 roupies soient 6000 € et le litre d'essence 5 500 roupies soient 40 centimes d'euros et l'essence est plus chère pour les voitures que pour les motos.

Oda nous avait demandé au début si nous étions d'accord pour qu'elle nous quitte juste après la traversée car elle devait repartir à notre point de départ Yogyakarta pour accueillir un groupe de français. Alors nous échangeons mails, prenons les dernières photos avec elle.


Les passagers du ferry avec leur téléphone chinois prennent en cachette nos ados. Décidément tout le long du voyage sur cette île surpeuplée, les javanais auront emporté avec eux des images d'européens. Quand à moi, je regrette de ne pas avoir osé prendre quelques portraits.

samedi 27 septembre 2014

Ketapang

En milieu d'après-midi nous arrivons dans le bel hôtel Ketapang Indah.


La végétation est luxuriante, un accès à la mer et une piscine complètent le tableau.

































De part et d'autre de l'allée qui conduit à nos chambres, deux statues nous souhaitent la bienvenue.


Nous profitons enfin de la piscine, quel plaisir après la poussière du volcan. Cette poussière fine et grise, elle s'infiltre partout ; un mois plus tard, j'en retrouverai à l'intérieur de mes chaussures de marche. Mais ce soir là, A. épuisé ne dînera pas ... au grand désespoir du personnel du restaurant extrêmement serviable et s'excusant sans cesse.

vendredi 26 septembre 2014

Le volcan Bromo

Depuis la mer de sable, nous marchons en direction du Bromo. C'est le volcan d'où s'échappent des fumées.
 

Sur notre chemin, un temple rappelle que le Bromo est sacré pour les hindous. L'atmosphère est surréaliste.


Nos voisins belges montent à cheval pour accéder aux escaliers. Nous montons à pied, les garçons enviant les personnes juchées sur des chevaux.


Lorsque nous nous retournons, nous apercevons le temple hindou et le point de rassemblement où vendeurs et chevaux attendent les touristes.



A mi-chemin, nous demandons à Oda d'acheter des masques. Une odeur de souffre prend à la gorge et pique les yeux. Oda enrhumée, a beaucoup de difficultés dans la montée. Elle nous demandera de continuer la montée sans elle. Il faut dire qu'elle doit faire cette ballade tous les 3 jours avec d'autres touristes.
























Arrivés en haut, c'est un cratère de 800 mètres de diamètre d'où s'échappent des volutes de fumée blanche.


Nous enlevons le masque et sourions le temps d'une photo ou d'un selfie.


Quel spectacle fascinant !

mercredi 24 septembre 2014

Lever de soleil

C'est au sommet du Mont Pananjakan que nous devons aller. Mais à 3h30 du matin, pas de 4*4 pour nous (Le chauffeur a eu un décès dans sa famille), et Oda n'a pas trouvé de solution. Alors notre guide réussit finalement à nous faire monter dans un 4*4 avec un couple belge. Nous sommes serrés mais bien contents de ne pas attendre que tous les 4*4 soient revenus de leur escapade pour faire enfin la notre et arriver très tardivement à l'hôtel ce soir. Nous gravissons la montagne derrière une horde de véhicules, parfois à l'arrêt.


Arrivés en haut, on nous indique une montagne en face en nous expliquant que le soleil va se lever. Des indonésiens comme nous sont là, ils mangent, ils boivent, prennent des photos avec leur téléphone portable. Au bout d'une heure, le soleil se lève puis soudain, un homme armé de son haut parleur nous signifie que cela ne sert plus à rien d'attendre, le temps est nuageux, nous ne verrons pas davantage de soleil.  Ni de volcan d'ailleurs !


Ce n'est qu'en redescendant que nous comprenons que l'on ne nous a pas emmené à l'endroit prévu tellement nous sommes nombreux. Le volcan fume derrière nous, mais face au soleil. Avec la nouvelle connaissance belge, je prends quelques clichés au vol. Lui aussi a eu quelques mésaventures et prend cela avec philosophie.




mardi 23 septembre 2014

Ascension


Après une courte nuit réparatrice, nous faisons connaissance avec Oda une guide francophone et le chauffeur. Le véhicule est spacieux, les garçons ont une banquette pour eux, nous aussi nous pouvons étaler nos jambes, en revanche ça vrombit dur. Nous roulons vers Cemoro Lawang. La terre est fertile, des tas de plantations de choux , d'oignons, de tomates et même l'espace entre les maisons est planté. Oda nous explique que les riches mangent du riz et les pauvres du manioc.



La route est étroite, notre chauffeur se rabat trop vite sur la gauche et projette un scooter dans le fossé. Les deux jeunes tombent, l'une semble avoir mal à sa cheville. Notre chauffeur descend, parle avec eux et nous le voyons sortir quelques billets de sa poche, le jeune homme lui en rend d'autres et tout le monde reprend son trajet. Tout cela avec le sourire, sans un éclat de voix, sans une seule pointe d'énervement.


En bas du mont Pananjakan, s'étale la mer de sable gris.



Des fumerolles s'échappent au loin.

























Notre hôtel le Java Banana est la propriété d'un photographe qui a décoré toutes les chambres avec des clichés du volcan. Les chambres sont belles mais les draps sont humides. Oda nous a souhaité bonne nuit, demain nous nous lèverons à 3h pour aller voir le soleil se lever sur le volcan Le Bromo.