samedi 13 septembre 2014

Épopée

Dès notre arrivée à Yogyakarta, nous nous sommes dirigés vers la gare. Ca grouille de monde partout : voitures, scooters et motos sur la route, pousse-pousse dans les contre-allées, des nattes posées sur les trottoirs et les gens qui mangent et discutent dessus car le Ramadan est terminé. Il est très courant de voir une famille de 4 sur un scooter, un enfant devant, le père qui conduit et un jeune enfant derrière avec la mère.


Notre but à la gare, c'est d'acheter 4 billets de train pour Surabaya, mais le précieux sésame fut impossible à obtenir. Les Indonésiens sont en vacances et tous les trains sont complets sur la semaine. Que faire ? Se tourner vers les agences qui proposent des voitures avec chauffeur. Plus tard nous apprendrons que les vols aussi étaient complets. Et là dès le début, nous avons bien senti que ça ne serait pas simple. Les deux employés de l'agence feuillettent leur carnet d'adresse à la recherche du chauffeur providentiel. Au bout d'une dizaine d'appel, le bon d'achat est rédigé. Un million de roupies à payer tout de suite puis la même somme à donner au chauffeur le lendemain.



A la question "Combien de temps nous faudra t-il ?" Je n'ai reçu qu' un sourire et cette phrase sibylline : " Le taxi sera devant l'hôtel dès 7h30". Cela signifiait donc qu'il valait mieux partir tôt. 
Le lendemain, c'est tout frais et pimpant que nous montons dans la petite voiture, ouf elle est climatisée. Le chauffeur parle très bien anglais et nous apprend des tas de choses de la vie là-bas. Vers 12h, il nous demande ce que nous souhaitons comme cuisine : indonésienne ? Allez va pour la cuisine indonésienne. La voiture s'arrête là.

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